Si les nouveaux arrivants semblent prêts à débuter leur nouvelle aventure, les joueurs «survivants» de l’ère Boudrika ne comptent pas toucher un ballon avant de recevoir leurs arriérés et impayés en salaires et primes.
Chose qui irrite le bureau dirigeant des verts, et ne laisse aucune autre solution au nouveau président, Said Hasbane. A moins d’ouvrir le dialogue et fournir des garanties aux joueurs grévistes. Hasbane aurait fixé jeudi prochain comme dernier délai pour régler ce contentieux.
Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés. Certains supporters trouvent que les joueurs demandent à être payés, et sont en droit de faire grève. L’autre partie s’indigne et parle au nom du public qui se déplace, et qui prend à sa charge plus de 30 matchs par an, pour l’amour du club.
Un appel a été lancé, et une partie du public prie les joueurs de reprendre les entrainements avec un brassard noir, ou un signe de protestation. Car pour eux, faire grève à ce moment de la saison, n’augure rien de bon pour la suite.