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Saïd Naciri voit rouge après les accusations d'El Boussairi

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Kiosque le360. Les déclarations explosives de Rachid El Boussairi, insinuant que les dernières rencontres du WAC et du RAC n'étaient pas étrangères à quelques arrangements, ont été accueillies avec mécontentement. Le Raja a immédiatement désavoué ces propos, tandis que les responsables des deux équipes incriminées comptent saisir la justice.
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Le président de la Ligue nationale de football professionnel, Saïd Naciri, a assuré mardi 2 mai que les déclarations de Rachid El Boussairi, ex-conseiller de l’ancien président du Raja, Mohamed Boudrika, ne passeront pas sous silence. Ce dernier a insinué, sur sa page Facebook, que les joueurs de l’IRT et du Youssoufia Berrechid avaient clairement levé le pied contre le WAC et le RAC, affirme Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 3 mai.

«Nous allons frapper fort car nous avons le malheur de voir que les rumeurs circulent pour porter atteinte au football national. Sommes-nous dans toutes les conditions de cette éthique sportive qui n’est pas un des moindres besoins d’une concurrence saine?» Et le président du WAC d’ajouter : «Je demande que la justice soit appelée à veiller au bon déroulement de la Botola. Incontestablement, on peut s’honorer de l’intégrité des pouvoirs qui régissent ce sport».

El Boussairi n’hésite pas à porter les accusations les plus graves. Pour lui, la volonté d'arranger les deux derniers matches du WAC et du RAC est «manifeste», même s’il ne précise pas si elle été suivie d'effets.

Naciri, en revanche, est catégorique : «Nous allons répondre à de semblables suspicions par les plus énergiques démonstrations. Si, par malheur, il y a des personnes compromises dans des manœuvres illégales, elles seront mises en cause judiciairement». Et de dénoncer : «Ces rumeurs ne font que viser l’honneur et la bonne renommée des institutions sportives. Nous allons faire face à ceux qui épient tout ce qui pourrait troubler ou ternir sa probité.»

Dans la foulée, le RAC a déclaré vouloir un procès contre El Boussairi. Et l’un des responsables du club de déclarer : «Si l’on veut bien s’y arrêter un instant, rien n’est surprenant dans notre parcours. On a déjoué tous les calculs, toutes les prévoyances, et on a gagné treize matchs. Ces déclarations factices et honteuses n’ont aucun sens.» L'entraîneur et président du RAC, Abdelhak Rizkallah a décidé, lui aussi, de saisir la justice.

Le quotidien arabophone précise que le Raja s’est hâté de désavouer l’ancien conseiller de Boudrika, reconnaissant tout l’excès de ses accusations. «Les points de vue exprimés par El Boussairi sont ceux de leur auteur et ne reflètent en aucun cas ceux du RCA, de ses membres ou de son Comité exécutif. »
 
 
 
 

Par Omar Sara
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