Sondage Facebook: Hasbane fait enfin l'unanimité

Au terme de la saison 2016-2017 de football, c'était plus facile pour nos followers de choisir les flops que de voter pour le top 10, il y a quelques jours. Le vote, qui concernait toutes les personnalités qui ont marqué négativement le football cette saison, a connu une première. Plus de 90% des votants ont choisi un nom en particulier, celui du président du Raja, Saïd Hasbane.

D’autres noms ont été oubliés par les fans de la page le360sport, qu’on a tenu à ajouter à la liste en présentant nos raisons. Ci-dessous, le classement des flops de la saison footballistique 2016-2017.

1: Said Hasbane

Il est sans doute le président le plus critiqué de l’histoire du Raja. Jamais un homme n’a subi autant d’insultes et connu autant de rumeurs que Saïd Hasbane. Pourtant, au-delà des problèmes financiers qui datent de l’ère Boudrika, la gestion du président mal aimé a été fructueuse, puisque le club a terminé 3e du championnat, avec un fonds de roulement inférieur à 50 millions de dirhams, alors qu’au cours des deux années précédentes, le Raja terminait loin du podium, avec plus de 80 millions de dirhams de dépenses et charges.

Mais les supporters des verts ne veulent rien savoir, et continuent à protester en exigeant le départ du président qui a été le principal protagoniste de cette saison d’exception, marquée par les grèves répétitives des joueurs, qui refusaient de prendre part aux entraînements à cause des arriérés et impayés.

2: Mernissi Ahmed

Il est pointé du doigt pour être le principal responsable de la crise du MAS. “Une crise d’hommes”, à en croire les réactions des fidèles supporters du club fassi sur les réseaux sociaux. L’assemblée générale du club qui est toujours en deuxième division, même en remportant la coupe du trône, s’est conclue avec un débat houleux. Pour Reda Zaim, l’ancien secrétaire général du club, le président doit se retirer car il n’a plus la confiance de toutes les composantes du club, y compris les techniciens.

3: Abdelouadoud Zaaf 

Il suffit de dire que sa gestion a conduit un club aussi grand que le KAC aux ténèbres de la deuxième division.

4: Chisom Chikatara

Arrivé en fanfares au Wydad, le joueur nigérian n’a rien prouvé. Son transfert, le débat concernant les 10 matchs internationaux qui l’ont accompagné, et donc la validité du joueur ont mis la pression sur l’attaquant. Son bilan après une saison au WAC? Un seul petit but marqué lors de la Ligue des Champions 2016, en Zambie, et plusieurs selfies instagram avec sa femme chérie.

5: Saïd Naciri

Le bilan du président du Wydad est irréprochable. En 3 saisons, il a remporté deux championnats et son équipe a surpassé à deux reprises la phase de poules de la Ligue des Champions africaine. Mais c’est sa gestion qui laisse à désirer. Seul aux commandes, il fait la pluie et le beau temps et ses comparses donnent de fausses informations à la presse pour faire pression sur des joueurs en fin de contrat. Certains agents avaient fait croire aux journalistes que le WAC avait trouvé un accord avec Jebor et Ondama pour rester au club, avant que les agents des joueurs ne démentent l’information. Finalement les deux joueurs ont plié bagage tout comme Mourtada Fall, pour donner raisons aux agents.

Ces derniers rajoutent une couche en critiquant la gestion de Naciri, qui est également le président de la Ligue nationale de football professionnel. Une double casquette difficile à gérer, surtout lors des saisons où les reports de matchs sont la grande mode.

6: Hachim Mastour

Mastour, le papillon qui n’a jamais pris son envol. Brisé dans son élan par l’AC Milan (qui l’a libéré) après avoir opté pour le Maroc en plaquant l’Italie, le joueur s’est perdu alors qu’il est entre les mains de Raiola, l’agent des stars (Ibrahimovic, Pogba etc). Cette saison, lors de son prêt chez le PEC Zwolle, le jeune joueur de 19 ans n’a pas pu s’imposer en Eredivisie, en se contentant de quelques bouts de matchs sans pour autant être très efficace. Il a pris un sérieux coup au moral.

7: Mohcine Merbouhe

Le président du KACM a également plusieurs détracteurs. Tout d’abord l’ancien entraîneur du club, Ahmad Bahja, qui a tiré à boulets rouges sur le comité avant d’être limogé. Ensuite, la fièvre a pris les supporters qui ont multiplié les manifestations, sous différentes manières, pour exiger la démission du président.

8: Casa Events

La société responsable du réaménagement du stade Mohammed V nous a offert un feuilleton gratuit en début de saison. On pense à la première date d’ouverture, le premier report, puis nouvelle date d’ouverture avant un nouveau report qui a précédé le fiasco de l'organisation du premier match WAC-AS FAR. Depuis, tout va pour le mieux et les supporters s’adaptent, mais leurs décisions imposent plusieurs questions.

Quand la société annonce que tous les matchs de championnat se joueront le jour, le temps que l’éclairage du stade soit mis à niveau, puis après quelques coups de fil elle accepte que le stade accueille les matchs nocturnes de Ligue des Champions du WAC, elle perd en crédibilité.

9: Abroun

Les “Abrouns” (père et fils, Abdelamalek et Achraf) du MAT sont passés tout près de la catastrophe. Le club qui a vendu toutes ses stars, l’été dernier, a dû lutter jusqu’au bout pour assurer son maintien en première division, alors que le club jouait pour la Botola durant les saisonq précédentes.

10: la commission de discipline de la FRMF

C’est la commission qui a pénalisé tout le produit footballistique de cette année. 2016/2017 restera comme la saison des exceptions, et des stades vides. Les huis clos infligés par la commission de discipline à tour de bras, et parfois à tort, nous ont offert des matchs fades, sans ambiance où on se laissait bercer par la poésie des entraîneurs aux bords des terrains, et des cris des joueurs qui simulent, ou subissent des fautes.