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Stade El Abdi: la FRMF a évité de prendre l’eau

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Kiosque. En ces moments de candidature du Maroc à l’organisation du Mondial 2026, il est intolérable qu’un mini-scandale de la «kerrata» éclate à nouveau. A El Jadida, le pire a été évité par la FRMF et l’arbitre du match.
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Samedi dernier, le match DHJ-WAC a été reporté de 24 heures après le constat, non pas de l’impraticabilité de la pelouse du stade El Abdi, bien arrosée par ailleurs par la pluie, mais à cause des lignes blanches du terrain devenues invisibles.

En effet, selon le quotidien Assabah du lundi 5 mars, même si lors de leur séance d’’échauffement les joueurs du WAC et du DHJ ont remarqué que la balle circulait difficilement sur la pelouse gorgée d’eau, le match pouvait bien être joué sur une telle pelouse.

L’arbitre de la rencontre, Samir El Guezzaz, a justifié l’impossibilité de faire jouer le match par le fait que les lignes blanches délimitant les différentes aires de la pelouse (surface de réparation, lignes de touche, point du corner…) n’étaient pas assez visibles. Et ce n’est pas la faute à la pluie et au vent, précise Assabah.

C’est tout simplement le laxisme de la direction du DHJ qui est en jeu, accuse le journal, direction qui continue à faire appel à des moyens obsolètes de délimitation du terrain (chaux blanche appliquée par un ouvrier non spécialisé…). En effet, si la peinture fluorescente idoine avait été utilisée, les lignes blanches auraient été visibles, même inondées par les eaux de pluie.

Or dans un tel cas de figure, la FRMF, au lieu de reporter le match, aurait dû, selon Assabah, déclarer le Wydad vainqueur, et défalquer un point au club d’El Jadida pour manquement à ses obligations. Ceci en application de l’article 22 du règlement régissant les rencontres interclubs, qui sanctionne tout manquement, par le club qui reçoit, aux mesures de sécurité et d’organisation dont il est seul responsable.

Mais la FRMF a préféré calmer le jeu, plutôt que d’appliquer la loi, car cela aurait créé beaucoup de bruit pour rien. Et heureusement que le Wydad est sorti vainqueur de ce duel, sinon il aurait pu déposer une réserve en vertu de ce fameux article 22, pour réclamer une victoire sur tapis vert ou… sur pelouses sans lignes blanches.

Par Mohammed Ould Boah
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1 commentaires /

  • insatis
    Le 05 Mar. 2018 à 09h30
    bonjour
    ehh oui comment être crédible pour notre dossier alors?
    j'ai peur que certains se mettent pleines les poches , juste pour faire des vagues en jetant des petites pierres dans la marre
    bonne journée
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