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Vidéo. Trophée du meilleur espoir: la mauvaise blague de la FRMF

La soirée de remise des prix organisée par la FRMF, lundi soir, au palais des congrès à Rabat a, certes, été une occasion aux composantes de football marocain de se réunir autour d'une même table. Mais "le couac" était le prix du meilleur espoir de la Botola revenu à Ahmed Hamoudane.

La soirée était belle, avec des joueurs en costume et des entraîneurs qui ont plaqué leurs joggings pour se mettre sur leur 31. Le temps d’une nuit où toutes les composantes du football marocain se réunissent, avec le sourire. Les joueurs primés méritaient leurs distinctions, avec une dominance logique des Wydadis, champions du Maroc.

Mais c’est le titre de meilleur joueur espoir qui reste un grand point d’interrogation. Une consécration qui met à nu la triste réalité du football national. En lutte pour ce titre, Nayef Aguerd (21 ans), Ayoub Chorti et Ahmed Hamoudan qui ont respectivement 25 et 26 ans !

Alors qu’à cet âge le reste des joueurs du monde se battent pour avoir un Ballon d’Or, chez nous, le joueur est encore considéré comme espoir, même s'il dépasse les 26 printemps. Ce titre a finalement été remis au joueur de l’IRT Hamoudan. Brillant, au point de taper dans l’œil du sélectionneur qui l’a convoqué pour les matchs amicaux en mars dernier.

Il mérite, peut-être, le titre de la meilleure “découverte” ou “évolution” de la saison. Mais pas celle de meilleur espoir, car à cet âge, on est normalement, considéré comme un joueur qui a atteint son zénith footballistique, et non pas un jeune qui a encore tout à apprendre.

Pis encore, cela n’a pas surpris la présence. Le titre lui a été remis avec le sourire par Youssef Rossi, le nouveau coach du RAC. Une distinction qui reflète bien la situation des jeunes joueurs au Maroc, qui ont rarement leurs chances en équipes premières.  A 26 ou 27 ans, la majorité est considérée comme "espoir qu'on ne doit pas jeter à l'eau". Seuls quelques entraîneurs font l’exception, Walid Regragui, Abderrahim Talib ou encore Aziz El Amri  font confiance aux jeunes (19-20 ans). Triste.

Par Nassim Elkerf
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