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CAN 2017. La belle leçon des Lions indomptables

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Dimanche soir à Libreville, le Cameroun était sur le toit de l’Afrique pour la 5e fois de son histoire. Une 5e étoile au goût spécial car jamais les Lions indomptables n’ont été champions en étant tout d’abord outsiders. 8 joueurs titulaires ont manqué la compétition pour diverses raisons, mais le collectif de Hugo Broos a été suffisant pour le sacre final.
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« Tu ne viens pas aujourd’hui, tu ne viens plus. La nation on la chérit ou on ne la chérit pas » déclarait la légende du football camerounais, Patrick M’boma, avant la CAN 2017. Déçu par l’attitude de 8 internationaux camerounais qui ont prétexté diverses raisons pour ne pas participer à la CAN (primes manquantes, blessures, nationalité sportive indécise etc.), M’boma s’est montré visionnaire en déclarant qu'ils allaient regretter ce choix.

Moins d’un mois après cette déclaration, le Cameroun a confortablement repris son trône sur le toit de l’Afrique, cédé aux divers concurrents depuis 2002 et l’épopée d’Eto’o et Song. Le 5 février les Lions indomptables ont donné une leçon de football gratuite. Une leçon de combattivité, de rage de vaincre en donnant l’exemple avec un esprit de groupe parfait. Des critères suffisants, si on y ajoute un brin de chance, pour être champion d’Afrique au terme d’une compétition où les équipes sont au même niveau.

Les Lions indomptables avec un onze de départ jeune et sans expérience africaine, ont été plus forts que le Sénégal, l’Algérie, la Côte d’Ivoire et le Ghana et tous les autres favoris annoncés pour être champions d’Afrique. En entamant la compétition en tant qu’outsiders, les Camerounais se sont améliorés au fil des matchs pour être fins prêts avant le choc face à leur bête noire historique, l’Egypte. En faisant chuter les Pharaons, les Lions indomptables ont confirmé que cette CAN était celle des malédictions brisées.

Le Maroc a battu la Côte d’Ivoire après plus de 20 ans sans succès. Les Lions de l’Atlas ont ensuite chuté face à l’Égypte qui ne les avait pas battus depuis plus de 30 ans. Pour qu’au final, telle une chaine qui arrive à sa fin, les Lions indomptables fassent plier les Pharaons pour briser le signe indien des finales perdues face à l’Egypte (1986, 2008).

Avec un jeune groupe qui ne séduisait pas, qui était mal aimé, mené par le talent et l’expérience de Benjamin Moukandjo et Vincent Aboubakar, le Cameroun a renoué avec son passé magique, celui du déhanché de Roger Milla et les danses farfelues de Samuel Eto’o. La victoire aura certes mille pères, mais les absents ont toujours tort.

Par Nassim Elkerf
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