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CAN 2017: les joueurs gabonais s’excusent en présence d’Ali Bongo

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Kiosque360. Eliminés dès le premier tour de leur propre CAN, les joueurs de la sélection gabonaise ont été reçus en début de semaine par leur président, Ali Bongo. L’occasion pour eux de présenter des excuses solennelles au peuple gabonais pour leur contreperformance.
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Les joueurs de l’équipe nationale du Gabon continuent de faire le deuil de leur élimination dès le premier tour de la CAN 2017. Les «Panthères» du Gabon ont été reçues au palais présidentiel de Libreville par le président Ali Bongo. Une réception lors de laquelle les joueurs ont solennellement présenté leurs excuses au peuple gabonais pour leur contreperformance à la CAN, rapporte le site Sofoot, dans un article publié le jeudi 26 janvier. «Il y avait un parfum soviétique qui planait sur le palais présidentiel», a ironisé le site spécialisé français.

«Vu les piètres performances des Panthères, éliminées de leur CAN après trois matchs nuls en phase de poules, l’ambiance était aux antipodes des félicitations», ajoute Sofoot, qui précise que la sélection gabonaise a présenté des excuses dans un climat «tendu». «On vous demande pardon parce qu’on n’a pas su vous rendre l’investissement que vous avez octroyé à la jeunesse gabonaise. On n’a pas su donner à ce pays l’éclat qu’il mérite», a déclaré devant les caméras le gardien de but et capitaine de l’équipe gabonaise Didier Ovono. Ce dernier a décidément a passé une semaine des plus difficiles. Le portier d’Ostende a appris le décès de son père, le jeudi 26 janvier.

Après les excuses des joueurs, c’était au tour des instances dirigeantes de s’exprimer. La ministre gabonaise des Sports, Nicole Assele, a souhaité que la sélection gabonaise se «concentre sur les batailles à venir» en se qualifiant notamment pour la coupe du monde 2018. Le président gabonais, Ali Bongo, s’est quant à lui contenté de rassurer les joueurs et de leur apporter son soutien. «Sur cette lancée, nous pourrons toujours être déterminés lorsqu’on entre sur le terrain. J’ai vu cette attitude. J’ai vu des combattants et j’ai vu des guerriers», a-t-il lâché, le ton protecteur.

Par Fayçal Ismaili
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