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CAN 2017. Presse égyptienne: "les Marocains sont des sorciers marabouts"

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Pour gagner une CAN, par expérience, les spécialistes mettent en avant 3 critères indispensables: l'esprit de groupe, le coeur et un peu de chance. Sauf que pour une catégorie précise, la chance est forcément en rapport très étroit avec de la sorcellerie, ou le travail précis des marabouts du football. La presse égyptienne a perdu la tête en accusant les Marocains de pratiquer la sorcellerie.
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Coqs, offrandes et babioles noires entre les mains. Pour la presse égyptienne, il n'y a pas de doute, tous les Marocains sont en mode "marabouts" depuis que l'Égypte a rejoint le Maroc aux quarts de finale de la CAN. Le site d'information égyptien "Al Yawm Assabîi" a publié un article où il accuse ouvertement tout le système footballistique marocain de maraboutisme. 

Extrait de l'article: 

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Toucher du bois dans le football est souvent expliqué de deux façons, par deux catégories de personnes. Certaines personnes croient en la magie du football. D'autres croient en la magie dans le football, surtout sur ce continent ou tout est permis. Dans certains cas, il suffit de jeter un coup d'oeil sur les tribunes lors d'un match Ghana-Benin pour avoir froid dans le dos.

Si les convictions diffèrent selon les pays et régions, les Égyptiens, faute de trouver une explication à cette malédiction marocaine, vont vers le côté le plus farfelu du football. En 2015, So Foot avait publié un entretien exclusif avec le marabout du football, le "plus réputé" de la scène. Questionné sur ce qu'il peut faire, il se dit capable de tout, à condition de protéger ses joueurs par de l'eau bénite, on le cite:

"Oui, c'est cela. Ok. Une fois que tu as protégé les tiens, il y a des tactiques plus offensives. Par exemple, chaque équipe a le nom des joueurs sur la feuille de match. Leur attaquant, on peut faire des choses pour qu'il ne soit pas à 100% aujourd'hui. Sur le terrain, il se retrouve à 20% de sa force."

De quoi faire peur aux Égyptiens, et les faire trembler. Faute de grandes stars dans notre onze de départ, on peut toujours compter sur les "Sabâatou Rijal et Chamharouch" pour faire jouer Mohammed Salah a seulement 20% de ses moyens. Pourquoi pas aller plus loin, et leur demander de nous offrir une large victoire pour faire danser Hervé Renard après le coup de sifflet final? En chemise blanche évidemment. 

Par Nassim Elkerf
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