Et à un peu moins de quatre ans de la grand-messe africaine du football, le pays prend les choses en main avec le lancement prochain des grands chantiers d’infrastructure devant accueillir les équipes et la compétition. Un appel d’offres international vient en effet d’être lancé afin de prendre en compte les dernières réformes de la CAF.
Trois nouveaux stades flambant neufs de 20.000 places chacun seront construits à l’intérieur du pays, San Pedro, sud-ouest, Korhogo, au nord du pays, - deux projets initialement prévus avant la réforme - et à Yamoussoukro, au centre du pays.
Il est également prévu un important réaménagement du stade de Bouaké, la deuxième grande ville du pays, qui passe de 25.000 à 40.000 places.
Côté hébergement, si Abidjan ou encore Yamoussoukro, la capitale politique, disposent d’importants complexes hôteliers, alors que les autres villes verront de nouvelles infrastructures d’accueil: chaque localité va bénéficier de la construction de 24 villas d’hôtes soit un total de 96 villas. Et à Korhogo, un hôtel 3 étoiles est prévu.
Selon l’appel d’offres lancé par le ministère en charge des Sports, une fois les marchés attribués, les entreprises auront juste un délai de deux ans (24 ans mois) pour achever les travaux.
La Côte d’Ivoire prend les devants et évite ainsi de prêter le flanc à des critiques sur sa capacité à recevoir une telle compétition, comme ce fut le cas pour le Cameroun. Surtout qu’en juin dernier, la presse locale s’était fait l’écho de l’intérêt de la Zambie qui a exprimé son désir d’accueillir la CAN 2021 en lieu et place de la Côte d’Ivoire qui en a pourtant obtenu l’attribution depuis septembre 2014.