Foot-business. Gabon 2017: une affaire de gros sous

La Coupe d’Afrique des nations, c’est d’abord une compétition footballistique, mais c’est aussi une histoire de sous. Et des sous, la Confédération africaine de football (CAF) ne cesse d’en injecter toujours un peu plus, coupe après coupe. Alors que le vainqueur de la CAN 2015 avait empoché la somme de 1,5 million de dollars, la nation qui remportera la CAN gabonaise percevra la somme de 4 millions de dollars, soit une augmentation substantielle de 166%, nous apprend France Football, dans un article paru sur son site, jeudi  5 janvier.

Le journal sportif français nous apprend aussi que le finaliste se verra verser 2 millions de dollars, contre 1 million pour l’édition 2015. Idem pour les demi-finalistes malheureux, dont la récompense passe de 750.000 dollars en 2015 à 1,5 million de dollars pour la prochaine édition. Le budget alloué par la CAF, en constante progression, est une aubaine pour les nations africaines qui souffrent d’énormes disparités. Ainsi, les petites nations qui se classeront derniers de leur poule lors de la CAN gabonaise obtiendront tout de même la somme 475.000 dollars.

La CAF a également soutenu financièrement certaines petites nations africaines, qualifiées à la CAN, mais qui n’ont pas pu se préparer correctement à la compétition. « Ainsi, Ouganda, Zimbabwe et Guinée-Bissau ne font pas partie des mieux lotis et ont justement dû se contenter d'une préparation bâclée et/ou tronquée. La Confédération africaine, cependant, a pris conscience du problème et a versé, début décembre, 237.500 dollars aux seize qualifiés », précise le journal.