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Le coût de la CAN 2017 réveille les tensions politiques au Gabon

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Kiosque360. Après la fin de la compétition africaine, le 5 février, l’heure est aux comptes pour connaître le coût de l’édition du Gabon. Face aux chiffres annoncés par certains médias gabonais, la CAF avance une facture globale de 311 millions de dollars.
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La CAN 2017 qui s’est tenue au Gabon a un coût financier, mais surtout politique, en raison de son organisation dans le contexte postélectoral et la rivalité qui perdure entre le candidat perdant, Jean Ping, et son adversaire, le président Ali Bongo Ondimba, informe le quotidien Al Ahdath du 8 février.

Le lendemain de la fin de la compétition, la CAF a organisé un point de presse pour tirer au clair la question du coût de cette édition de la CAN. Al Ahdath indique qu’un responsable du Comité exécutif de l’instance africaine a annoncé que la compétition a coûté moins cher que prévu et avancé le chiffre de 311 millions de dollars, au lieu des 750 millions de dollars évoqués par un média proche du candidat perdant, Jean Ping.

En effet, vendredi dernier, la Coalition pour la nouvelle république (CNR), un rassemblement proche de Jean Ping, avait déclaré que l’organisation en 2012 et 2017 de la Coupe d’Afrique des Nations aurait coûté la somme 1,3 milliard d’euros au contribuable gabonais.

Pour répondre aux critiques qui se rapportent au manque de supporters dans les stades, surtout après l’élimination du pays hôte, le responsable de la CAF a indiqué que pas moins de 535.000 tickets ont été écoulés et que le nombre des supporters qui se sont déplacés aux stades est estimé à 350.000 avec une moyenne de remplissage de 40 %.

La CAF a indiqué que le nombre le plus bas des supporters a été enregistré lors de la rencontre qui a opposé la Tunisie au Zimbabwe au stade de l’amitié (40.000 places), qui a, en revanche, fait le plein le jour de la finale qui a opposé le Cameroun à l’Égypte (2-1). Une réponse de la CAF aux affirmations de l’opposition gabonaise qui justifie cette faible affluence dans les stades par l’appel au boycott lancé avant le début de la compétition.

Par Ismail El Fassi
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