Filinfo

Foot

Maroc, le maillon faible de l’organigramme de la CAF

© Copyright : DR
Kiosque360. Après le forfait de la CAN 2015, le Maroc ambitionne d’organiser le CHAN 2018 et convoite la CAN 2025. Un nouveau positionnement qui nécessite de renforcer sa présence dans les arcanes de la CAF.
A
A

Alors que le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2018) est prévu au Kenya, la CAF, très inquiète à propos du retard accusé par les autorités de ce pays dans la préparation des infrastructures, aurait sollicité le Maroc, pour prendre la relève. C’est ce que révèle le quotidien Al Akhbar dans son édition du 8 février.

En effet, la construction et l’équipement des stades au Kenya n’ont pas encore été finalisés, sans oublier que le pays ne dispose pas de stades d’entraînements pour les sélections participantes. S’y ajoute la faiblesse du nombre d’hôtels pour accueillir les supporters.

Al Akhbar explique que le Maroc attend la décision définitive du Comité exécutif de la CAF qui va trancher en mars prochain, avant de faire sa proposition de remplacer le Kenya. Or, poursuit le quotidien, cette attribution du CHAN 2018 au Maroc ne sera pas chose aisée.

En effet, le président de la CAF, Issa Hayatou, est réputé pour son intransigeance à voir les pays désignés pour organiser une compétition respecter leur engagement et ce, malgré les difficultés auxquelles ils font face. Lors de la dernière édition de la CAN qui vient de se clôturer au Gabon, le patron de la CAF a fait l’objet de critiques acerbes en raison des stades du Gabon qui n’étaient pas finalisés, ainsi que la qualité de la pelouse de l’enceinte de Port-Gentil qui a perturbé les Lions de l’Atlas lors de leur match contre l’Égypte.

Par ailleurs, le Maroc reste dans l’expectative en raison de la faiblesse de sa présence dans l’organigramme de la CAF. Un positionnement qui lui permettra de peser sur les décisions de l’instance africaine et arracher l’organisation des compétitions africaines.

Pour organiser la CAN, le Maroc, indique Al Akhbar, va devoir prendre son mal en patience et attendre jusqu’en 2025, puisqu’après Gabon 2017, ce sera au tour du Cameroun en 2019, de la Côte d’Ivoire en 2021 et la Guinée 2023.
Ismail El Fassi

Par Ismail El Fassi
A
A

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération


Chargement...

Chargement...

Info

Retrouvez-nous