Les diplomates et les officiels qui ont suivi les deux rencontres du groupe C au stade d’Oyem, ont fait les frais des attaques des insectes, et particulièrement les moustiques, rapporte Al Ahdath Al Maghrbia dans son édition du 20 janvier. On y apprend que l’affaire est remontée jusqu’au président de la CAF, Issa Hayatou, qui a ordonné au comité d’organisation de la compétition de trouver une solution à cette invasion des moustiques favorisée par les chutes de pluie et la chaleur qui règne au Gabon.
Pour mettre fin à la nuisance des moustiques, le comité d’organisation de la CAN a fait appel à une société chinoise qui a traité les gradins et les vestiaires.
Al Ahdath précise que le stade d’Oyem qui accueille les rencontres du groupe C a été construit sur un terrain qui faisait partie de la forêt et de ce fait se trouve exposé après chaque chute des pluies à une invasion des insectes. Ces pluies ont également des effets néfastes sur la pelouse du stade dont la qualité laisse à désirer. En effet, l’entraîneur du Togo, Claude Le Roy, a affirmé que le tiers de la surface verte ralentit la circulation du ballon et fausse donc les intentions des joueurs sur le terrain.
Pour rappel, avant le début de la compétition, les pluies qui se sont abattues sur le nord du Gabon ont endommagé la pelouse du stade d’Oyem au point que la ministre gabonaise des Sports, Nicole Asselé, a fait part de ses inquiétudes lors de sa visite de cette enceinte de 20.500 places. La ministre avait également relevé des manquements dans la finition des vestiaires, des ascenseurs et de l’extérieur du stade.
De son côté, la CAF, par la voix de Said Belkhayat, qui fait partie du comité d’organisation de la CAN 2017, a déclaré que tous les stades du Gabon sont aptes à accueillir la compétition. La bonne nouvelle c’est que le lieu de résidence des Lions de l’Atlas se situe a 70 km d’Oyem, à Bitam précisément, et ils s’entraînent au stade Gaston Peyrille du club Union Spotive de Bitam.
