C’est via les réseaux sociaux que le champion du monde du «K1» s’est adressé à ses fans pour leur annoncer son envie de remonter sur le ring. Une annonce qui suscite un réel intérêt, mais laisse planer le doute quant à l'organisation du prochain combat du champion, indique le quotidien Assabah du 1er mars.
Après sa défaite, le 10 décembre dernier à Oberhausen en Allemagne, contre le Néerlandais Rico Verhoeven, Badr Hari s’est juré de chercher la revanche, surtout que le combat s’est terminé au premier round en raison d’une blessure à la main du champion marocain. Selon Assabah, Badr Hari a parlé de sa préparation pour son ultime combat sans évoquer son retour aux Pays-Bas où il doit purger sa peine. De quoi plonger «Glory», la société qui organise ces combats, dans le flou total et l’empêche de préparer l’événement.
Or, le 7 février, la Cour suprême de La Haye a décidé que Badr Hari doit purger une peine de six mois de prison. Un reliquat d’une première condamnation, à deux ans, pour une agression sur le milliardaire Koen Everink, dont 10 mois avec sursis, assortie d’une interdiction de fréquenter les discothèques et les hôtels de la ville d’Amsterdam. La justice néerlandaise avait poursuivi Badr Hari pour tentative d’assassinat contre Koen Everink, qui a été assassiné en mars 2016. Une accusation que le champion a toujours niée même s’il a demandé les excuses à la justice pour les violences envers sa victime.
Cette décision a soulevé l’opposition du procureur hollandais qui a exprimé sa crainte que le champion du K1 ne se pointe pas à la prison pour purger sa peine. Une crainte justifiée par le fait que l’athlète soit un binational et qu’il n’existe aucun traité d’extradition entre le Maroc et les Pays-Bas. Affaire à suivre.