Cette responsabilité est d'autant plus délicate que les regards du public marocain seront braqués sur les épreuves de boxe, comme un des principaux espoirs de médailles olympiques, surtout après une année 2015 faste, marquée par un titre mondial de Mohamed Rabii (69 kg), en plus de plusieurs titres continentaux.
Les pugilistes qui participent à cette édition auront, ainsi, à maintenir la cadence de l'année pré-olympique, afin d'étoffer le gain de la boxe marocaine, qui s'est arrêté aux trois médailles de bronze des frères Achik, Abdelhak (Séoul 1988) et Mohamed (Barcelone 1992) et Taher Tamsamani (Sydney 2000).
Pour le directeur technique de l’équipe nationale, Mounir Barbouchi, la qualification d'un grand nombre de boxeurs marocains aux JO-2016 est en elle-même un exploit, affirmant que cette donne est de nature à multiplier les chances de médaille pour le Maroc.
Barbouchi également mis en avant la préparation sérieuse des pugilistes marocains pour ces joutes, en plus des multiples participations à des compétitions internationales, notamment le Trophée Mohammed VI et le World series of boxing, qui ont permis de peaufiner la prestation des boxeurs marocains et de corriger les failles techniques, physiques ou psychiques constatées.
Il a également souligné le facteur de l'expérience qui peut jouer en faveur de l'équipe nationale, grâce à des éléments aguerris au haut niveau, dont certains ont déjà participé aux précédentes éditions des JO, comme Mohamed Arjaoui (91kg).
De son côté, la présidente de la délégation marocaine, Zoubida Wissam a assuré que toutes les mesures ont été prises en vue de favoriser aux boxeurs marocains les conditions optimales pour jouer et prétendre à une médaille olympique.
Wissam a souligné également que tous les pugilistes marocains en lice gardent toutes leurs chances de podium intactes, affirmant qu'ils sont animés par un sentiment de responsabilité et une volonté de représenter dignement le sport marocain.
