Le séjour brésilien du boxeur marocain Hassan Saada n’est pas près de prendre fin. Arrêté pour agression sexuelle peu avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Rio, auxquels il devait prendre part, Hassan Saada continue d’attendre son procès à Rio de Janeiro, au moment où la justice brésilienne refuse la demande de transfert du procès dans la capitale Brasilia, demande émise par l’ambassade du Maroc, rapportent les pages sportives du quotidien Al Massae, dans son édition du 1er novembre.
Le journal arabophone précise que la capitale brésilienne est réputée plus rapide dans sa gestion des affaires judiciaires.
Les avocats du boxeur marocain ont également présenté aux juges une demande de transfert de Saada au Maroc, contre une garantie du ministère des Affaires étrangères marocain sur la présence de Saada à toutes les séances du procès. Une requête qui n’aurait toujours pas abouti, affirme le journal.
Pendant ce temps, le boxeur attend toujours son procès en état de liberté provisoire, et ce depuis déjà bientôt trois mois. Une liberté provisoire que la justice avait accordée à Saada à condition de ne pas quitter le Brésil, ni de s’approcher du village olympique ou des femmes ménage qu’il a supposément agressées.
Pour rappel, le boxeur concourant dans la catégorie des moins de 81 kilogrammes avait été arrêté quelques heures avant son premier match aux JO, qui devait l’opposer au boxeur turc Nadir Muhamad.
Selon la police brésilienne, Saada aurait appelé les deux femmes de ménage pour demander des informations, avant de les agresser sexuellement alors qu’il se trouvait dans sa chambre en compagnie de deux autres athlètes marocains au village olympique.
