Largement vaincus par le Vita Club du Congo (4-0) dans le cadre de la demi-finale retour de la Coupe de la CAF, les joueurs, le staff technique et les dirigeants de l’équipe égyptienne d’Al Masry de Port Saïd ont vandalisé équipements et infrastructures du Stade des Martyrs à Kinshasa.
Au coup de sifflet final, plusieurs joueurs ont tenté d’agresser l’arbitre de la rencontre, le Seychellois Bernard Camille et ses assistants. La police est intervenue pour protéger le referee du match. C’est à ce moment là que les Égyptiens ont commencé une vaste opération de vandalisme qui a débuté par les panneaux publicitaires du stade et s’est achevé dans les vestiaires. Ce qui a déclenché l'ire du public congolais.
Les Égyptiens reprochent à l’arbitre de ne pas avoir accordé un but pour hors-jeu. Encouragés par leur banc, ils n’ont pas fini tout au long du match de protester l’arbitrage. Ils ont même refusé de poursuivre la rencontre après le troisième but de Vita Club. Ils prétendent qu'ils ont des preuves que l'arbitre leur a réclamé une somme d'argent pour les aider à gagner le match.
Quelque soit les arguments des uns et des autres, ces comportements restent condamnables. La CAF a du pain sur la planche. Elle doit sanctionner lourdement ce genre de comportement désolant qui dénote d'un manque total de professionnalisme et de fair-play.
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1 commentaires /
En général les égyptiens sont des contestateurs nés. ILs invoquent même la sorcellerie pour protester.