Le FUS se rend en RDC ce vendredi par un vol direct Rabat-Lubumbashi

C’est dimanche prochain que le Fath de Rabat doit croiser le fer avec les Congolais du Tout Puissant Mazembé, en match aller des demi-finales de la Coupe de la CAF. Pour mieux préparer cette rencontre face à la redoutable équipe championne de la RDC (ex-Zaïre), les poulains de Walid Regragui auraient pourtant dû être à Lubumbashi dès le mercredi 27 septembre.

Mais l’absence d’un vol direct de la Royal Air Maroc, qui dessert certes la capitale Kinshasa, mais pas cette autre ville de l’extrême sud-ouest de la république démocratique du Congo a compliqué la programmation du voyage de la délégation du FUS. Surtout que, d’après les informations d’Al Massae du vendredi 29 septembre, la RAM a décliné la proposition du club rbati de prolonger son vol direct Casablanca-Kinshasa vers Lubumbashi (1570 km de plus), en invoquant des raisons techniques.

Ne pouvant emprunter des itinéraires (Doha, Johannesburg…) qui lui auraient valu des dizaines d’heures de vol, plusieurs changements d’avions et des heures d’attente avant l’embarquement…, le FUS a finalement trouvé un accord avec la RAM qui a mis à sa disposition un avion spécial pour assurer le voyage Rabat-Lubumbashi-Rabat. En effet, l’avion affrété décollera ce vendredi à 13 h de l’aéroport de Rabat-Salé, pour atterrir vers 23 h à Lubumbashi après plus de 9 heures de vol.

Une heure seulement après le coup de sifflet final de la rencontre TP Mazembé-FUS prévue dimanche à 14h30, heure marocaine, l’avion reprendra les airs vers Rabat.

Pour ce safari de moins de 48 heures, le FUS a débloqué, selon Al Massae, quelque 2 millions de dirhams, dont 800.000 DH sur le compte de la FRMF dans le cadre des subventions accordées aux clubs encore en lice dans les Coupes africaines.

Mais il est à craindre que le caractère quasi express de ce très long voyage n’impacte négativement le rendement des joueurs du FUS, surtout qu’avant le match, ils auront juste le temps de faire un petit décrassage en vue de s’acclimater à la moiteur du climat équatorial et chasser la fatigue ou le mal de l’air.