En ce 1er février, le FC Barcelone et l’Atletico Madrid se retrouvent pour la énième fois, mais en Copa del Rey cette fois-ci. Les deux clubs peinent un peu en championnat avec la suprématie du Real Madrid de Zidane, et vont tenter de briller en coupe. Le site d’information, SoFoot, a publié un article dans lequel le journaliste s’est intéressé à l’avenir des deux entraîneurs.
Cet exercice sera-t-il le dernier pour Luis Enrique et Diego Simeone ? «Une interrogation dont la réponse reste en suspens, jusqu’à présent, puisque les deux hommes demeurent énigmatiques dès que le sujet est abordé en conférence de presse», estime le journaliste. C’est d’ailleurs ce questionnement qui fait que les prochaines confrontations entre les deux clubs auront des airs d’ultime bataille. Cela dit, si les deux sont amenés à se séparer de leurs clubs respectifs, la donne et l’effet diffèrent d’une formation à l’autre.
Du côté de Barcelone, et contrairement à ceux qui estimaient que le départ de Pep Guardiola serait synonyme de la «fin de cycle», les titres continuent à pleuvoir. «De fait, le départ d’un technicien barcelonais n’entraîne jamais une remise à neuf du système implanté par le savant Johan Cruyff», analyse le journaliste. En détail, c’est un système de jeu en 4-3-3 basé la possession du ballon qui ne changera jamais et avec la cantera qui ne cesse de livrer des pépites. Même si chaque nouvel homme sur le banc catalan essaie d’apporter sa touche. Luis Enrique, son apport se retrouve dans l’importance qu’il a donnée au trio d’attaque et à une maîtrise parfaite des contre-attaques. Et s’il décide de partir, son remplaçant n’aura pas beaucoup à faire, voire très peu.
De l’autre côté, le deuxième club de Madrid souffre d’une dépendance à Diego Simeone, qui est presque un demi-dieu pour les Colchoneros. Et pour cause, le club revit depuis qu’il est sur le banc contrairement à l’avant décembre 2011. «Un éminent membre du football espagnol qui, entre gestion scandaleuse du señor Jesus Gil y Gil, descente en seconde division et enchaînement de mauvais mercatos, était devenu un champ de ruines », explique SoFoot. Avec Simeone, le club a retrouvé une identité de jeu et glane des titres. Son départ risque de faire beaucoup de mal à l’Atletico. «J’ai la sensation qu’il faut toujours dire aux gens de belles choses. Moi, je vis match après match depuis cinq ans et je ne vais pas changer. L’envie de découvrir un nouveau stade est là, mais la réalité est l’instant présent», expliquait Simeone dans une conférence de presse.
Faycal Ismaili