Le défenseur du Barça, Gerard Piqué, est devenu l’un des fervents supporters de l’indépendance de la Catalogne. Le natif de Barcelone ne rate pas une occasion pour montrer son soutien à la «cause» catalane. Sur Twitter, le jour du référendum d'autodétermination, Piqué publiait : «Ensemble, nous sommes imparables pour défendre la démocratie».
Dans un article publié ce week-end sur son site, l’hebdomadaire français France Football explique que cette prise de position lui a attiré les foudres de nombreux supporters espagnols.
Le jour du scrutin, le Barca a battu Las Palmas (3-0). À la fin de cette rencontre, les journalistes ont tendu le micro à Piqué. «Je crois que je peux continuer à aller en sélection parce qu'il y a beaucoup de gens en Espagne qui sont en total désaccord avec les faits qui se sont produits en Catalogne et qui croient vraiment en la démocratie. Si le sélectionneur où toute autre personne de la Fédération pense que je suis un problème ou que je gêne, je n'aurais pas de problème à faire un pas de côté et à quitter la sélection avant 2018», a-t-il lâché. Deux jours plus tard, il s’est fait copieusement siffler par les supporters espagnols présents à l’entrainement de la Roja.
Pour mettre fin à la polémique, le quotidien Marca a mis sur sa fameuse couverture, le 4 octobre, une photo de Piqué avec Ramos après le but du premier inscrit face à la République Tchèque. «Tout un symbole, puisque c'est une manière aussi de dissiper les rumeurs de mauvaises relations entre Piqué et le Madrilène», ajoute le journaliste de France Football.
D’autres supports espagnols ont été moins accommodants avec le Catalan. «La presse espagnole, qui s'est abondamment demandé si un joueur soutenant un référendum illégal pouvait jouer en sélection nationale, a décortiqué et interprété les moindres faits et gestes du joueur», rapporte l’article de France Football.
Parmi les défenseurs de Piqué, il y a le sélectionneur Julen Lopetegui. «Gerard est une partie de l'âme de la sélection espagnole, il n'y a pas de place pour le doute le concernant», explique le patron de la Roja.