Le racisme continue de gangréner l'atmosphère des stades européens. Depuis quelques semaines, ce fléau ressurgit en Angleterre. Lors du derby Arsenal-Tottenham à l'Emirates stadium le 2 décembre, un supporter des Spurs a jeté une peau de banane à destination de Pierre-Emerick Aubameyang. L'individu a été arrêté par la police et interdit de stade.
Samedi dernier, bis repetita. Cette fois à Stamford Bridge à Londres. C'est l'attaquant de Manchester City Raheem Sterling qui a dû subir les colibets racistes de supporters adverses. L'international anglais s'en est ému après la rencontre.
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La réponse des Blues est quasi-immédiate. Après ouverture d'une enquête dès dimanche, le club de Fulham road a pu identifier, grâce aux caméras de télévision, les fauteurs des troubles, et les a interdits de stade. Une décision forte et courante désormais en Angleterre pour tout acte raciste avéré.
Dans la foulée, Raheem Sterling a reçu le soutien de l'Association anglaise des footballeurs professionnels (PFA). Dans un communiqué la PFA "condamne fortement l'augmentation des incidents racistes dont nos joueurs sont victimes en provenance des tribunes. Raheem a décidé d'en parler haut et fort et nous nous tenons à ses côtés, prêts à se serrer les coudes pour lutter contre la discimination qu'il évoque".