La cour d’appel de la ville d’Al Hoceima a annulé la décision prononcée par le tribunal de première instance le 6 mars et qui accordait la liberté provisoire aux 14 suspects dans l’affaire des violences qui ont eu lieu en marge du match ayant opposé le Wydad de Casablanca au Chabab Rif d’Al Hoceima. C’est l’information que relaye le quotidien Al Akhbar daté du 15 mars, en s’appuyant sur une information rapportée par Radio Mars.
L’on apprend donc que les 14 suspects ont été arrêtés une seconde fois pour qu’ils soient déférés au tribunal. De lourds chefs d’accusations sont retenus contre eux, comme coups et blessures et dégradations de biens immobiliers et autres. Ils sont aussi accusés d’être à l’origine de violences sur la voie publique qui ont causé des blessures dans les rangs des forces de l’ordre dans l’exercice de leur fonction. Les suspects comparaitront aussi pour port d’armes pouvant présenter un danger pour les riverains.
Les familles des éléments suspectés d’avoir commis ces actes délictuels ont décidé, par ailleurs, d’organiser un sit-in devant le tribunal pour demander la relaxe des suspects. Selon eux, la majorité a été arrêtée à tort car n’ayant aucun lien avec les faits. Pour leur part, des ultras qui estiment que ce jugement rentre dans le cadre de la campagne menée contre eux et qui vise à les dissoudre.
Pour rappel, la ville d’Al Hoceima a connu le 3 mars dernier de violents incidents qui ont éclaté à la fin du match qui a opposé le Wydad de Casablanca au Chabab Rif d’Al-Hoceima. Selon les services de police, plusieurs blessés ont été recensés dont 15 fonctionnaires de la sureté nationale. Le bilan faisait aussi état de dommages matériels occasionnés à cinq autocars, dont un partiellement incendié, ainsi que la destruction de 10 véhicules particuliers et deux voitures relevant des forces de l’ordre, outre des dégâts matériels affectant des biens publics et privés.