Au Maroc, Infantino se retrouve au cœur de la tempête

Très critiqué par les Marocains, qui le soupçonnent de favoriser la candidature du Mexique, du Canada et des Etats-Unis à l’organisation de la Coupe du monde 2026 au détriment de la candidature du Maroc, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a tenté de dissiper les malentendus en affichant une certaine neutralité lors de sa présence à l’Assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF) qui s’est ouverte ce vendredi à Casablanca, rapporte le quotidien Al Massae de ce week-end (3 et 4 février).

Vingt-quatre heures après son arrivée à Casablanca, Gianni Infantino a dû faire face aux questions des journalistes, qui ont gardé en mémoire ses récentes déclarations faites à Dubaï, dans lesquelles il a dit préférer les candidatures communes. «Je réponds à vos questions car je suis quelqu’un de poli. Et si vous voulez tout savoir. Oui, la candidature marocaine me plait», a-t-il lancé aux journalistes. Une manière pour lui d’afficher une neutralité qu’on ne lui soupçonnait plus.

Mais après avoir jeté des fleurs à la candidature marocaine à l’organisation du Mondial 2026, Gianni Infantino s’en est ensuite pris à la CAF et à son président Ahmad Ahmad, qui avait plusieurs fois affiché son soutien au dossier marocain. «La Confédération africaine de football doit respecter certaines règles», a-t-il lancé. Une manière pour lui de pousser l’instance africaine à être neutre vis-à-vis des candidatures à l’organisation du Mondial. Mais la CAF a déjà fait son choix. Et le dit tout haut.