La Task Force, qui évaluera les candidatures à l'organisation du Mondial 2026, ne fait décidément pas l'unanimité. L'ancien président de la FIFA, Sepp Blatter, s'est dit choqué par cette procédure visant à disqualifier un candidat avant la tenue du vote.
Plus que deux mois nous séparent de la désignation du pays hôte de la Coupe du Monde 2026. La course se serre entre le Maroc et le trio Nord-Américain (États-Unis/Canada/ Mexique). Cependant, les deux dossiers doivent d'abord passer par la Task Force.
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Dans une interview accordée à l'agence de presse Reuters, Sepp Blater a vivement contesté la création de la commission technique de la FIFA qui aura pour mission d'évaluer les candidatures, avec le pouvoir de disqualifier un candidat avant même le vote du Congrès (l'assemblée générale) de la Fédération internationale, le 13 juin à Moscou.
L'ancien patron du football mondial s'est dit choqué de cette procédure “anti-démocratique”. “Vous ne pouvez pas refuser à l'un des candidats (la chance) d'aller au Congrès. C'est un principe et je m'en tiens à ce principe... J'ai été choqué. Ce n'est pas possible”, a-t-il déclaré.
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Cette fameuse Task Force est composée de Tomaž Vesel, président de la Commission d’audit et de conformité de la FIFA, Mukul Mudgal, président de la Commission de gouvernance de la FIFA, Ilcho Gjorgjioski, membre de la Commission d’organisation des compétitions de la FIFA, Marco Villiger, Secrétaire Général adjoint de la FIFA (administration) et Zvonimir Boban, Secrétaire Général adjoint de la FIFA (football).
Ces derniers visitent actuellement les sites nord-américains. La semaine prochaine la Task Force sera au Maroc pour inspecter les sites de Marrakech, Agadir, Tanger et Casablanca.
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