Boca Juniors a décidé de faire appel de la décision du tribunal de discipline de la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL) de délocaliser la finale retour de la Copa Libertadores contre River Plate, à Madrid.
Initialement programmé le 24 novembre au stade Monumental de Buenos Aires, le match a été reporté en raison du caillassage du bus de Boca Juniors, quelques heures avant la rencontre. Après ces incidents violents, le club avait réclamé la victoire sur tapis vert, estimant que River Plate devait être sanctionné pour les débordements de ses supporters.
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Mais la Conmebol a décidé de “ne pas faire droit à la requête déposée par Boca Juniors”, a indiqué son président Alejandro Dominguez, jeudi. Dans un énième communiqué, Boca Juniors affirme qu'il “ne partage pas les arguments” des juges et qu'il va porter l'affaire devant la chambre d'appel de la Conmebol, et éventuellement devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Lors du match aller, à la Bombonera, les deux équipes s'étaient neutralisées (2-2). Elles sont censées se retrouver pour en finir le 9 décembre, au stade Santiago-Bernabeu du Real Madrid.
La Conmebol a également condamné River Plate à une amende de 350 000 euros et à deux matches de compétitions sud-américaine à huis clos, en raison de l’attaque de l’autocar transportant les joueurs de Boca.
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