La Jeunesse du Rassemblement national des indépendants a tenu le week-end dernier, à Marrakech, la première édition de l’université d’été du parti de la colombe. Au menu: des ateliers et conférences-débats, animés par plusieurs intervenants nationaux et internationaux.
Parmi ces personnalités figurait Mohamed Boudrika, l’ancien président du Raja de Casablanca. Le membre du bureau politique du parti, dirigé par Abdelaziz Akhannouch, a animé une conférence-débat sous le thème de la bonne gouvernance sportive.
Devant plusieurs ministres tels, Aziz Akhannouch (ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime), Talbi Alami (ministre de la Jeunesse et des sports), Moulay Hafid Elalamy (ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique), Boudrika a rappelé ses années la tête des Verts, les décrivant comme une source de fierté. Il a listé les nombreux titres qu’il a glanés avec le RCA, un championnat du Maroc, une Coupe du Trône et une qualification à la finale de la Coupe du Monde des clubs.
Cependant, le plus jeune président de l’histoire du Raja de Casablanca, a oublié de mentionner qu’il avait abandonné la présidence du club, le laissant crouler sous des dettes mirobolantes. Il n’a également pas parlé des poursuites judiciaires à son encontre par l’actuel président du Raja, Said Hasbane, et de quelques adhérents qui l’accusent de “manque de transparence” et de “malversations financières”. Rien que ça!