Botola: baisse des salaires et manque de visibilité créent le malaise

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Kiosque360. En pleine crise sanitaire et d'arrêt de la Botola, les clubs ont procédé à la baisse des salaires des joueurs de façon unilatérale et rétroactive, dans le mépris total des recommandations de la FIFA. Malaise à tous les étages.

Le 26/05/2020 à 21h18, mis à jour le 26/05/2020 à 21h20

L’application de la révision de salaires des joueurs en raison de la crise induite par le Covid-19, a engendré une pagaille générale dans les clubs des D1 et D2 de la Botola.

A en croire le quotidien Assabah du 27 mai, certains clubs auraient diminué les salaires de leurs joueurs sans prendre en considération les mesures préconisées par la FIFA, alors que d’autres ont élargi la baisse des salaires aux mois précédant l’apparition de la pandémie.

Des mesures qui ont été appliquées sans concertation avec les joueurs. Ces derniers n’ont en effet signé aucun documents ou PV attestant leur acceptation de ces mesures d’austérité. Malgré les salaires très bas de plusieurs joueurs, ils n’ont pas échappé à ces mesures, dans le total mépris des règles de la Fifa qui protègent la dignité de ces joueurs.

Pourtant, même les clubs qui ont encaissé l’argent des sponsors, de la fédération ou des Conseils des villes ont procédé à la baisse des salaires des joueurs, alors que la FIFA avait autorisé cette baisse uniquement pour les clubs capables de prouver qu’ils ont été touchés par la crise.

En plus du dommage matériel, les joueurs ont subi de plein fouet l’impact psychologique de l’arrêt des entraînements avec le groupe, et le manque de vision sur la fin de la saison ou l’éventuel redémarrage, sans oublier le manque de confiance en l’avenir chez certains alors que leurs contrats arrivent à terme à la fin du mois de juin. 

Par Ismail El Fassi
Le 26/05/2020 à 21h18, mis à jour le 26/05/2020 à 21h20