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Botola D1: à nouvelle saison, anciens problèmes

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Kiosque360. La Botola, version 2017-2018, démarre ce vendredi, avec deux matchs à l’affiche. Hormis le retard à l’allumage, la nouvelle saison commence tout en traînant les mêmes et anciens boulets d’antan: finances au rouge, SA en stand by, directions bicéphales, entraîneurs sacrifiés...
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La Botola de cette saison a démarré très tardivement, soit le 8 septembre 2017, au point qu’elle risque de ne se terminer… qu’après le Mondial 2018. En effet, en plus de la compétition mondiale qu’accueillera la Russie en juin prochain, et qui exige de boucler tous les championnats dès mi-mai prochain, les clubs marocains seront plombés par leur participation aux coupes africaines, mais aussi par la trêve qu’imposera le CHAN 2018 au Kenya, sans parler des matchs de la Coupe du trône.

Hormis ce problème de programmation qui va donner dle tournis aux responsables du football marocain, surtout à Said Naciri, président de la Ligue nationale de football professionnel et du Wydad, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia du 8 septembre a recensé les deux gros problèmes qui lui semblent être récurrents au sein de la Botola.

D’une part, il cite les problèmes financiers, donnant en exemple le cas kafkaïen du Raja de Casablanca dont la crise multidimensionnelle n’en finit pas d’alimenter la chronique quotidienne depuis déjà deux années. C’est en fait la crise financière, déclenchée sous la présidence de Mohamed Boudrika, qui a eu un effet boule de neige sur tout le club. Mais le Raja n’est pas le seul à manquer des sous.  KACM, OCS, HUSA, MAT, CRA… ne sont pas mieux lotis. Ils ont même été astreints à l’austérité durant le mercato qui vient de se clore, afin d’éviter les grèves ou menaces de grèves de la part de joueurs, qui n’acceptent plus de voir leurs impayés s’accumuler à longueur de mois, voire d’année.

D’autre part, Al Ahdath mentionne aussi les luttes intestines au sein des directions des clubs. Le Raja est à nouveau donné comme le mauvais élève de la classe. Et pour cause, un putsch est toujours en cours pour remplacer le président légalement élu par un autre que choisirait une «majorité introuvable» d’adhérents. Comme si les cas des directions bicéphales du Moghreb de Fès (club relégué en 2e division l’année dernière) et du Kénitra Athletic club (lui aussi reversé en 2e division cette année) n’ont pas servi de leçon.

A ces boulets que traîne la Botola, il faut ajouter le retard que connait l’important projet de passage des clubs au statut de société anonyme. Une arlésienne en somme, dont tout le monde en parle, mais qu’on ne voit pas encore venir.

Enfin, le record de renvois, démissions et autres séparations à l’amiable dont ont souffert les entraîneurs de la Botola durant la saison écoulée est bien parti pour être battu cette année. Avant même la première journée de la Botola, deux entraîneurs ont déjà quitté leur nouveau poste: Benchikha (Raja) et Sahabi (MAT). Aux suivants!

Par Mohammed Ould Boah
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