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Botola. Raja, vivement la saison prochaine

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Seulement 6e à l'arrivée, le Raja aura traversé la saison en zone de turbulences. Dirigeants, supporters, joueurs et entraîneur, tous sont responsables de la saison cahotique des Verts. Vivement la prochaine.
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Coulisses mouvementées, entre crise financière et luttes de pouvoir, tel est le résumé de la saison du Raja Casablanca. Ce contexte particulier oblige le vainqueur de la coupe du Trône à se contenter d'une 6e place au classement, après avoir été, un temps, engagé dans la course au titre.

Les chiffres

Le Raja a lutté pour le titre de la première à la 25e journée. Avec une attaque capable de marquer à tout moment grâce à l'inévitable Iajour (meilleur buteur du championnat avec 17 buts), la menace sur les adversaires était quasi permanente. 

Mais dans le football moderne, ce sont surtout les solides défenses qui ramènent des titres. Or, les Verts ont encaissé 33 buts cette saison... et ce malgré la présence de l'international marocain, Badr Benoun. Considéré comme le meilleur défenseur central du championnat, il est resté orphelin depuis le départ de Jawad El Yamiq au Genoa en hiver. 

Avec 13 victoires 9 matches nuls et 8 défaites, le Raja termine à 2 points du podium. Forcément marqués par lma crise gouvernance, les joueurs rajaouis ont donné le maximum, sans réaliser leurs objectifs.

Retour aux source

Pénalisé par un effectif trop juste, le raja sera actrif sur le marché des transferts. Le club compte libérer plusieurs joueurs (Karrouchy, El Ouadi, Belmaallem, Khadrouf...) et soulager ainsi la masse salariale. Ainsi, il pourra recruter et se renforcer en conséquence, en espérant de meilleurs résultats à l'avenir.

Avec l'arrivée de Fathi Jamal au poste de directeur technique, le Raja se donne les moyens d'améliorer son futur. Joueur, puis entraîneur historique du club, il connaît bien la maison. Il a récemment organisé une journée de repérage, où des joueurs amateurs ont été invités à venir prendre part aux tests, pour que les meilleurs signent au club dès le mercato estival. Une stratégie qui avait fait les beaux jours du club casablancais, au début du 21e siècle. 

Par Nassim Elkerf
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