Bouanou cadenasse le Stade d’honneur de Meknès

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Kiosque360. Pour la troisième saison d'affilée, les supporters du CODM seront privés du stade d’honneur qui se trouve dans un état de vétusté avancée. Abdallah Bouanou, député et maire PJDiste de Meknès serait le principal frein à la réhabilitation de cet antre.

Le 15/08/2019 à 22h05, mis à jour le 16/08/2019 à 01h46

Plusieurs voix se sont élevées pour demander la réouverture du Stade d’honneur de Meknès, afin de permettre au Club omnisport de Meknès (CODM) de s’y entraîner et jouer.

À en croire le quotidien Assabah du 16 août, cette demande de réouverture du stade, fermé depuis plus de deux ans, se heurte au refus du Conseil communal de Meknès et ceci en total irrespect du contrat-programme signé entre la Fédération royale marocaine de football et la ville.

La première personnalité sous les feux de la rampe dans cette affaire n’est autre que Abdallah Bouanou, qui préside le Conseil de la ville, et qui bloque le projet de réhabilitation du stade d’honneur de Meknès.

Pourtant la fédération a terminé il y a 18 mois le changement de la pelouse conformément au projet national de réhabilitation des stades signé avec le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Jeunesse et des sports.

Selon Assabah, la colère gronde dans le milieu des supporters du CODM qui attendent toujours de voir leur club accueillir ses adversaires au stade d’honneur.

En conséquence de cette situation de blocage, le CODM se trouve dans l’obligation de disputer ses matchs au stade Al Khatatif, dont la capacité ne dépasse pas 1000 places, sans oublier les tribunes qui sont dans un état vétuste et représentent un véritable danger pour les supporters.

Le 23 avril dernier, Bouanou avait demandé une autorisation spéciale pour permettre au CODM d’accueillir l’AS Salé au stade d’honneur. Une demande qui s’est heurtée au refus catégorique de la fédération. En cause, le besoin urgent d’effectuer des travaux dans ce stade et l’équiper de caméras et d’un marquoir, choses que tarde à réaliser le Conseil de la ville ismaélienne.

Par Ismail El Fassi
Le 15/08/2019 à 22h05, mis à jour le 16/08/2019 à 01h46