La sphère footballistique africaine a les yeux rivés sur Addis-Abeba, en Ethiopie, qui accueille depuis le début de la semaine les travaux de la Confédération africaine de football. Le clou du spectacle sera ce jeudi, jour de l’élection du prochain président de la CAF et les membres du Comité exécutif.
Dans son édition du 16 mars, le quotidien arabophone Al Massae explique que la ville connaît une tension palpable entre les différents candidats et leurs soutiens. Ils sont d’ailleurs deux à briguer ce poste. D’un côté, le président actuel, le Camerounais Issa Hayatou, et de l‘autre Ahmad Ahmad, un Malgache.
Dans un premier temps, il a été question du prochain Championnat des nations pour les joueurs locaux (CHAN) qui sera organisé sur les terres kenyanes. La commission qui a visité les infrastructures a elle aussi livré son rapport et la fédération du pays a défendu son dossier.
Selon nos confrères du quotidien, le Malgache Ahmad Ahmad a le mérite de vouloir mettre au règne de Hayatou qui est président depuis son élection en 1988 à Casablanca. Les soutiens de l’actuel patron du football africain taclent le président de la Fifa, Gianni Infantino, qui veut faire tomber Hayatou.
En parallèle à cette bataille au sommet, il y a une autre entre Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football et Mohamed Raouraoua, ancien président de la Fédération algérienne. Le candidat algérien peut capitaliser sur les 13 années passées au sein du bureau exécutif et sur les amitiés qu’il a pu nouer avec les autres fédérations. Du côté marocain, la campagne de Lekjaa a été marquée par la signature de 35 accords de partenariats avec différentes fédération africaines, sachant qu’elles sont 54 membres à la CAF.