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CAN 2017. Maroc-Egypte: attention à l’excès d’euphorie!

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L’équipe nationale a dépassé le premier tour après un petit faux pas. C’est une première depuis 13 ans. Tout le monde s’en réjouit, entraîneur, joueurs et public. Mais il ne faut pas en faire un exploit et tomber dans une euphorie excessive. Gardons-là pour la finale.
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La victoire de l’équipe nationale face à la Côte d’Ivoire et sa qualification pour les quarts de finale de la CAN ont suscité une joie immense chez le public marocain. Ce n’est que justice pour des supporters qui ont attendu 13 ans pour voir les Lions de l’Atlas dépasser le fatidique premier tour.

Ce qui est beau dans cette victoire, c’est qu’elle est amplement méritée car les Lions de l’Atlas ont été rois sur la pelouse. Ils ont fait montre d’une combativité sans faille et d’un sens aigu de la maîtrise du ballon. Le tout a été ponctué par le superbe but de Rachid Alioui qui a mis fin à tout suspense et délivré, ainsi, tous les Marocains.

Tout le monde est heureux, c’est naturel, mais cette qualification n’est pas une fin en soi. Le plus dur reste à faire puisqu’il n’est plus question d’user de la calculette. Il n’y a pas de points à prendre en quarts de finale puisque le match se termine par une seule équipe qualifiée.

Autant dire, qu’il ne faut pas trop exulter car les Pharaons attendent les Lions de l’Atlas avec la détermination qu’on leur connait. Ils ont hâte de mettre fin à la suprématie marocaine qui dure depuis trente ans. A tel point que le président-maréchal, Abdelfettah al-Sissi, leur a adressé un message «guerrier» dans lequel il leur demande de «combattre» le Maroc jusqu’à la dernière goutte de sueur.

C’est dire aussi que le sélectionneur national, Hervé Renard, devrait se concentrer sur ce match et oublier ce qu’il a dit sur la presse, les anciens joueurs et autres entraineurs marocains. Il est mieux placé que quiconque pour savoir que le ballon rond est volatil et qu’il ne faut jamais lui faire confiance. Il ne faut surtout pas verser dans une euphorie excessive.

Par Hassan Benadad
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