On aurait aimé voir la tête d’Hervé Renard après la défaite de l’équipe nationale. Car en fait, ce n’est pas la RD. Congo, équipe très moyenne par ailleurs, qui nous a vaincus. Mais c’est bel et bien cet homme qui vit sur son passé et en est tellement imbu qu’il n’a pas arrêté de proférer des stupidités et de cumuler des erreurs.
On l’a dit et on le répète, depuis son arrivée à la tête de l’équipe nationale, Hervé Renard n’a pas cessé d’humilier l’équipe nationale. Il nous a rabâché les oreilles avec ce refrain: «Depuis 14 ans le Maroc n’a pas dépassé le premier tour.» Et maintenant ?
Ou encore les Ivoiriens sont plus forts que les joueurs marocains. Ou, toujours, cette pseudo concentration aux Emirats Unis avec un match perdu contre… la Finlande. Ou surtout cet acharnement sur le meilleur joueur qu’il possède mais qu’il n’a pas retenu, en l’occurrence Hakim Ziyech.
Le sélectionneur national se comporte comme un enfant… très gâté. Il écarte un joueur talentueux comme Ziyech parce que ce dernier en a marre de se morfondre sur le banc de touche. Au diable les intérêts de l’équipe nationale! Il boude la presse nationale parce qu’elle est critique et se livre tout entier à «sa» presse française qui l’obnibule comme un messie du football.
Il se comporte en maître absolu du football national sans qu’il ne soit remis à sa place. Comment un entraîneur sensé puisse accepter de jouer des matchs amicaux avec la Finlande ou l’Iran alors qu’il se prépare pour une compétition africaine?
La RDC lui a donné la leçon qu’il fallait d’abord se concentrer dans un pays africain près du Gabon. Ensuite, il aurait dû, comme tout entraineur sensé, jouer des matchs amicaux avec des équipes africaines. La preuve, la RDC qui n’est pas une foudre de guerre, voire une équipe très moyenne, a vaincu le Maroc. Le football africain, par son jeu viril qui frôle parfois la violence, et par son jeu aérien, ne ressemble en rien à celui de la Finlande.
Autant dire que tu as touché le fond cher Renard après avoir longtemps trôné dans ton espace de martien. Reviens sur terre, tu n’es rien. Comme tout ce qui est bas.