Mais à quoi joue le président de la FIFA, Gianni Infantino? Tantôt, il appelle les Confédérations de football à ne pas "donner leur impression personnelle sur les mérites des candidats à l’organisation de la Coupe du Monde 2026". Tantôt, il fait les éloges du dossier nord-américain. C’est en tout cas ce que nous apprend Al Akhbar dans sa livraison de ce vendredi 16 février.
En effet, le patron de l’instance dirigeante du football mondial a livré une interview à la chaine américaine ESPN, dans laquelle il énumère les points forts du dossier des États-Unis. “Les États-Unis n’ont pas besoin d’organiser la Coupe du Monde pour améliorer leur football. Ce pays dispose de suffisamment de moyens et d’infrastructures pour faire partie des grands de ce sport”, a déclaré Infantino.
Avant d’ajouter: "accueillir un événement de l’envergure de la Coupe du monde de la FIFA permet au pays hôte de doper son infrastructure footballistique. Cependant, les États-Unis ne manquent de rien. Ils ont des infrastructures de haut niveau qui contribuent au développement de leur culture foot.
Le successeur de Sepp Blatter a également exprimé son regret quant à l’absence des USA lors du prochain Mondial. "L’absence des États-Unis de cette grand-messe planétaire est un cuisant échec, comparable à celui de l’Italie. Dans ce genre d’événements, il est important qu’une grande nation telle les États-Unis y participe".
En gros le président de la FIFA ordonne aux Fédérations de faire ce qu’il dit et non ce qu’il fait. Vive la démocratie!
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