Les coulisses du scandale de Radès n'ont pas fni de nous étonnner. Le contexte trouble dans lequel la décision de déclarer l'Espérance de Tunis vainqueur de cette finale de Ligue des Champions contre le Wydad Casablanca, s'éclaircit.
La pression sur le président de la CAF s'est exercée de toutes parts pour satisfaire les intérêts tunisiens. Si le chef du gouvernement, Youssef Chahed, est l'instigateur de la remise de la coupe à l'Espérance, il n'est pas le seul à avoir menacé Ahmad Ahmad.
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Il y a une diziane de jours, le Malgache laissait entendre que Hamdi Meddeb, le président de l'EST, l'avait lui aussi menacé. Depuis, le patron de la Confédération africaine de football est allé plus loin en révélant le contenu de son échange avec Meddeb dans un entretien accordé à France Football: "Il a lancé "Vous voulez la révolution?" Que pouvais-je faire? Depuis l'an dernier dans nos compétitions, la VAR fonctionne partout sauf en Tunisie. Je doute que ce soit une coïncidence. Nous ne pouvons plus accepter ces dérapages, cette confusion à cause du non-fonctionnement de la VAR. Déjà le match alllé avait créé des problèmes et l'arbitre a été suspendu. Donc la CAF est déterminée à prendre des mesures très sérieuses".
Pour rappel, la Confédération africaine de football a décidé de faire rejouer la finale Espérance-Wydad car "les conditions de jeu et de sécurité n'étaient pas réunies, empêchant le match d'arriver à son terme".
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