La FIFA a tenu ce vendredi une conférence de presse sur l'arbitrage au Mondial 2018. Le président de la Commission des arbitres de la FIFA, Pierluigi Collina, et le directeur de l’arbitrage, Massimo Busacca, sont revenus notamment sur l'utilisation de la VAR lors de la phase de poules.
335 incidents ont fait l'objet d'une vérification par la VAR depuis le début de la compétition. Durant les 48 premiers matches du Mondial, les 122 buts marqués ont fait l'objet d'une vérification par la vidéo-assistance, ainsi qu'un bon nombre de situations. Il y a eu en moyenne 7 visionnages par match.
Sur ces 335 vérifications, 17 ont donné lieu à un examen approfondi par la VAR explique Pierluigi Collina. Dans 14 des cas, l'arbitre s'est déplacé sur le bord du terrain pour regarder lui-même l'écran, tandis que pour les 3 autres, le visionnage n'a été effectué que par la VAR room, précise l'Italien.
Les responsables de l'instance basée à Genève ont aussi expliqué que les interrogations sur la partialité de la VAR sont erronées. En exemple, la FIFA cite le premier but de la Corée du Sud face à l'Allemagne qui a d'abord été invalidé pour hors jeu avant d'être comptabilisé après l'usage de la VAR.
Après la présentation des officiels de la FIFA, des vidéos des matchs, par exemple Sénégal-Colombie, ont été projetées afin que l'assistance entende les conversations entre les arbitres et la VAR room en temps réel, visualise les différents angles de vue mis à dispostition de l'arbitre pour l'aider dans son processus de décision.
La FIFA considère que grâce à la VAR, 99,3% des décisions prises par les arbitres sont exactes. Toutefois, Collina reconnaît que les décisons étant prises par des arbitres, les erreurs ne sont pas impossibles. C'est bien le problème.
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circulez y'a plus rien à voir …..