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Chabab de Mohammedia: le gendarme accusé de corruption est-il victime d’une machination?

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Kiosque 360. L’affaire de corruption dont auraient récemment fait l’objet des joueurs du Chabab de Mohammedia, de la part de l’ancien gardien de but du club, A. El Iraki, n’a pas dévoilé tous ses secrets. Le principal accusé pourrait avoir été entraîné dans un traquenard. Révélations troublantes.
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L’affaire défraie la chronique depuis le milieu de la semaine écoulée. Abdellatif El Iraki, ancien gardien du Chabab Mohammedia et de l’équipe nationale, gendarme de son état, fonction dont il a été immédiatement relevé depuis jeudi dernier suite à son arrestation, est accusé de tentative d'achat d'un match du SCCM.
 
Sur la base d’un enregistrement audio remis à la gendarmerie royale par deux joueurs du Chabab Mohammedia, il a été accusé de tentative de corruption de ces mêmes joueurs afin qu’ils lèvent le pied lors du match qui devait les opposer ce week-end à l’Ittihad d’Oujda (division d’honneur).
 
Sauf que le quotidien Assabah, dans son édition du lundi 17 avril, a contacté des sources proches de l’accusé qui ont apporté de nouvelles précisions sur cette affaire. En effet, selon ces sources, deux personnalités du club de Mohammedia auraient délivré les Smartphones aux deux joueurs en les chargeant de piéger et d’enregistrer en catimini tous les propos d’El Iraki. Les sources d’Assabah précisent, d’autre part, qu’il faut chercher le fil conducteur de ce «scandale» dans la relation de parenté qui existe entre Hicham Aït Menna, président du Chabab de Mohammedia, et l’officier de gendarmerie qui a démis illico de ses fonctions El Iraki, qui exerçait à la brigade de Salé.
 
 
Plus, Assabah affirme que Abdellatif El Iraki n’a plus perçu ses salaires au club de la cité des fleurs depuis plus de 7 mois, avant d’être renvoyé, sans ménagement, du staff technique par la direction du SCCM.
 
Ce lundi, la Fédération royale marocaine de football entrera en lice pour y voir plus clair. Elle auditionnera ainsi le président du club oujdi, présumé être le corrupteur principal qui a mandaté l’accusé.

Dans le même numéro d'Assabah, un billet a été consacré à cette affaire. Décliné sous forme de questionnements, il s'étonne de la rapidité avec laquelle le présumé coupable, père de famille, a été démis de ses fonctions sans que les préalables d'une enquête juste et impartiale soient réunis.

Par Mohammed Ould Boah
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