À en croire le quotidien Assabah du 19 décembre, le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, a bel et bien programmé et budgétisé les travaux dans plusieurs stades du royaume en prévision de l’accueil de la CAN 2019, avant de faire sa sortie «unilatérale», où il a annoncé que le Maroc ne se portera pas candidat.
Dans le détail, Assabah révèle que le ministre a ordonné il y a plus d’un mois la fermeture du stade de Fès pour y effectuer des travaux qui ont été estimés à 20 MDH, et devaient débuter le lundi dernier (le 17 décembre 2018), avant que des rumeurs sur le report de ces travaux, en attendant de connaître la date de la visite des inspecteurs de la CAF, ne viennent accréditer la thèse selon laquelle le Maroc se préparait bel et bien à accueillir la compétition.
Même topo en ce qui concerne les stades d’Agadir, Marrakech, Tanger et Rabat avec des travaux estimés à queqlues 5 MDH pour chaque stade, sans oublier la fermeture du complexe Mohammed V de Casablanca pour les mêmes raisons.
Assabah révèle également que le ministre était au courant de toutes les démarches accomplies par la Fédération royale marocaine de football au sein de la CAF, et qui visaient à se porter candidat à la place du Cameroun. Avant qu’il fasse volte-face et déclare que l’organisation de cette compétition n’a jamais figuré dans l’agenda du gouvernement, jetant ainsi toute la responsabilité sur le dos du président de la FRMF, Fouzi Lekjâa.
Enfin, le quotidien arabophone indique que les ordres de ne pas organiser la compétition sont venus d’«en haut», accusant Talbi Alami d’avoir dégainé le premier, grâce à ses propres «canaux», pour doubler tout le monde et donner l’impression que Lekjâa est le seul responsable de ce surprenant cafouillage.
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