Le résultat du match aller (1-1) sera maintenu. Le match retour sera rejoué après la CAN 2019, dans un terrain neutre, en raison de l’absence des conditions sécuritaires au Stade Radès à Tunis. La décision du Comité exécutif de la CAF, qui s’est réuni à Paris, a été le clou d’une bataille à couteaux tirés dans laquelle la délégation marocaine a déployé tout son savoir-faire dans les coulisses.
L’argumentaire du président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lakjaâ s’est articulé dans un premier temps autour de l’absence d’égalité des chances entre les deux clubs, puisque la technique de la VAR a été utilisée au match aller au Maroc et s’est montrée défaillante au match retour au stade Radès, rapporte le quotidien Assabah du 7 juin.
Lakjaâ a brisé l’argumentaire de l’arbitre Gassama et la délégation tunisienne qui prétendaient que les joueurs du Wydad avaient quitté la pelouse et refusé de poursuivre la rencontre, alors qu’ils attendaient simplement la remise en marche de la VAR.
Pour donner l’estocade à ses adversaires, Lekjaâ, preuves à l’appui, a démontré comment les responsables de la CAF ont été mis sous pression par certains responsables tunisiens, et que la décision de mettre un terme à la rencontre a été prise par les responsables de la CAF et non par l’arbitre de la rencontre, ce qui les met dans une mauvaise posture.
Après le plaidoyer du mardi, Lekjaâ est revenu le mercredi suivant pour démasquer l’absence des conditions du fair-play comme prévues par les principes de la CAF et la FIFA. Un système de défense qui s’est avéré payant auprès des représentants des différentes fédérations, notamment celles avec lesquelles le Maroc entretient des rapports étroits. Seules six fédérations ont voté en faveur des thèses tunisiennes.
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