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Coupe des Confédérations : battu par l'Allemagne en finale, le Chili monte en puissance

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Kiosque360. Ce soir, le Chili, tombeur des Argentins en Copa America 2016, affrontait les champions du monde allemands. Une finale opposant deux styles de jeu et qui confirme définitivement la montée en puissance de la «Roja» sud-américaine, qui a perdu ce dimanche par 1-0 face aux Teutons.
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En arrêtant trois penalties lors d’une séance de tirs aux buts contre le Portugal, Claudio Bravo a donné le droit au Chili de défier l’équipe B des champions du monde allemands au Stade Krestovski de Saint-Pétersbourg. À en croire lemonde.fr du 2 juillet, l’ascension vertigineuse du Chili a nécessité une décennie de travail, faisant passer le pays au classement FIFA de la 45e place, en 2007, au 4e rang, cette année.

Un mérite qui revient à une génération de joueurs talentueux, incarnée par la paire d’attaquants composée du buteur d’Arsenal, Alexis Sanchez, et d’Eduardo Vargas, ou par le milieu du Bayern Munich, Arturo Vidal, et le défenseur de la Juventus Turin, Mauricio Isla. Cette phalange créative et expérimentée a mis un terme à une période de disette entamée par le crépuscule du célèbre duo Zamorano-Salas, au début des années 2000. Pour Harold Mayne-Nicholls, ex-président de la Fédération chilienne, la renaissance de la Roja est à mettre au crédit du coach argentin Marcelo Bielsa, ex-coach de l’Olympique de Marseille (2014-2015) et patron de la sélection durant trois ans et demi (2007-2011). «Quand j’ai amené Bielsa, mon but était de satisfaire le peuple chilien en lui apportant ce qu’il voulait : se sentir fier de son équipe nationale. J’ai demandé à Bielsa trois choses : discipline, rigueur, humilité», raconte au Monde Mayne-Nicholls

Avec son schéma tactique en 3-4-3 et ses innovations en matière de formation, Bielsa amorce le redressement du Chili. Viennent par la suite les techniciens Jorge Sampaoli (2012-2016) et Juan Antonio Pizzi (depuis 2016), ancien international espagnol (1994-1998) et ex-attaquant du FC Barcelone (1996-1998), pour continuer l’œuvre de Bielsa. Pour battre l’impitoyable machine allemande, qu’elle avait accrochée (1-1) au premier tour, la Roja a manqué ce dimanche de chance face au réalisme teuton.

Par Fayçal Ismaili
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