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Diapo. Coupe du trône: Après une longue période de vaches maigres, le Raja voit le bout du tunnel

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Le club a invité les familles des joueurs pour partager leur joie © Copyright :Adil Gadrouz
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Avec ce sacre en coupe du trône, le Raja a fait bien plus qu'ajouter un titre à son palmarès. Miné par les crises financières qui se sont mêlées aux grèves des joueurs, l'aigle a repris son envol pour être sacré pour la 8e fois de son histoire en coupe du trône ce samedi 18 novembre.

Joyeuse fête de l'indépendence à tous les Marocains, et mention spéciale aux Rajaouis qui doivent savourer plus que les autres ce 18 novembre. Le Raja vient de revenir au sommet du football marocain en remportant la 8e coupe du trône de son histoire, aux dépens du DHJ malheureux vaincu aux penaltys 1-3 après un match nul 1-1 lors du temps règlementaires et les prolongations.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était une longue journée pour les supporters qui ont commencé "l'invasion de la capitale" très tôt ce samedi matin. Tous les moyens étaient bons pour prendre l'autoroute El Jadida-Rabat. Transports en commun, grands taxis, motos et certains se sont même levés plus tôt pour faire le voyage en vélo. À chacun ses moyens, mais tout le monde avait un but commun, remporter la coupe du trône. La 8e pour le Raja, ou la seconde pour le DHJ.

La couleur verte a innondé l'autoroute, on ne différenciait plus les supporters du Raja de ceux du DHJ. C'est en arrivant au stade qu'on se rend compte que les supporters du Raja ont quasiment déménagé à l'occasion de la finale. Plus de 60.000 avaient fait le voyage à partir de Casablanca, et tout le monde n'a pas eu sa place. Les organisateurs ont accordé plus de places au public casablancais, qui ont finalement occupé les 3 quarts du terrain. 

Le stade était au complet à plus d'une heure du coup d'envoi, qui a eu lieu après le protocole et les photos souvenirs avec le prince Moulay Rachid. Le Raja a mal débuté pour ensuite se ressaisir et sortir vainqueur de cette première mi-temps, et laisser le champ aux Jdidis pour revenir plus forts, et égaliser à la 60e minute de jeu.

Les deux équipes se sont ensuite échangés les ballons et les occasions ratées, le manque de concentration auquel s'est ajouté la fatigue aux prolongations ont poussé les équipes à songer très tôt aux penaltys. La loterie a souri aux Rajaouis, meilleurs mentalement et plus expérimentés que les jeunes du Difâa. Après la victoire, les supporters du Raja ont exulté, en laissant filer des larmes. Des larmes symbole de ce que ces supporters ont enduré durant ces 4 dernières saisons.

Les crises financières ont rongé le club de l'intérieur, les grèves des joueurs ont retardé les préparations mais tout cela a été oublié après le coup de sifflet de Tiazi. Une victoire très difficile, qui remet donc le Raja sur le droit chemin, celui des titres et des premiers rôles. Aujourd'hui, le Raja renaît de ses cendres, car c'est le cas de le dire. Le Difâa n'a pas démérité, mais a manqué d'expérience... c'était un match à gagner, et ils ont été trop courts sur certaines actions. Mais cette équipe a un grand potentiel avec Abderrahim Talib qui a peut-être perdu une finale, mais qui a gagné un groupe solide, capable d'assurer l'avenir. 

Par Nassim Elkerf
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