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Dirar incertain, Renard a-t-il raison de le garder?

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Alors que les Lions se préparent à disputer la Coupe du Monde et que l'ambiance semble au beau fixe, les doutes concernant l'état de santé de Nabil Dirar jettent un voile obscur sur les prochains jours. Faut-il vraiment s'obstiner à le garder?
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"Nabil Dirar ne jouera pas demain". Cette sentence émane du sélectionneur national lui même. Elle concerne l'un des cadres de la sélection, inapte à affronter l'Estonie samedi en match amical. Le problème, c'est que depuis le début du stage de préparation en Europe, Nabil Dirar n'est pas en mesure de tenir son rôle au sein des Lions de l'Atlas. Absent contre l'Ukraine et la Slovaquie, le joueur de Fenerbahce ne sera donc pas non plus de la partie pour le prochain match amical de son équipe. Et après?

Dans une conférence de presse, il y a ce que dit l'orateur, et surtout ce qu'il ne dit pas. Renard communique pas au delà du match de samedi mais selon nos informations, le staff de la sélection ne prévoit pas de retour à la compétition pour Nabil Dirar avant le 20 juin et le choc Maroc-Portugal. La bonne nouvelle serait évidemment que l'ancien monégasque retrouve ses moyens avant cette date lointaine, mais pour le moment, les pronostics ne sont pas optimistes pour le latéral qui a qualifié le Maroc à la Coupe du Monde.

Selon la version officielle,  Nabil Dirar s'est blessé au mollet lors d'un entraînement dès le début du stage de préparation. Hervé Renard a parlé de "petite gêne" musculaire. Force est de constater que ce qui semblait être un petit contretemps physique s'éternise. A tel point que le technicien français a pris soin de garder un réserviste avec son groupe de 23 joueurs. 

Si Dirar ne participe effectivement pas au premier match des Lions en Russie, et qu'il est opérationnel pour le second, la question est de savoir dans quel état? Certes, c'est un professionnel aguerri dont l'importance dans l'équipe ne se discute pas. Mais l'entretien physique personnalisé pendant 1 mois ne remplacera jamais la compétition. Surtout dans une Coupe du Monde. Si son remplaçant, Hakimi, donne satisfaction contre l'Iran, il faudra le sortir de l'équipe au profit de Dirar. Nouveau casse-tête pour le sélectionneur. 

Deux précédents viennent éclairer cette équation sportive à plusieurs inconnues. En 2002 et en 2008, avec Zinédine Zidane et Patrick Vieira, la France a traîné les blessures à la cuisse des intéressés comme des boulets. Résultat? Deux éliminations prématurées au 1er tour. Le Maroc et Nabil Dirar n'en sont pas encore là, le joueur n'est pas forfait officiellement et personne ne lui souhaite pareil désagrément. Mais les interrogations existent, et elles sont légitimes.

Par Daoud Lasmar
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