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Dolmy, l’immortel

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Kiosque360. «Philosophe du football», «chef d’orchestre», «légende qui ne meurt jamais»… Ce ne sont pas les qualificatifs dithyrambiques qui manquent pour décrire Abdelmajid Dolmy, icône du football marocain, qui nous a quittés ce 27 juillet à l’âge de 64 ans. Le journal Assabah du week-end lui a consacré un bel éditorial.
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«Une légende ne meurt jamais». Ainsi débute l’éditorial empreint d’émotion consacré à l’icône du football national, Abdelmajid Dolmy, décédé jeudi 27 juillet à Casablanca, par le journal Assabah du week-end des samedi et dimanche 29 et 30 juillet. «Non jamais. Tu peux quitter, un instant, notre mémoire. Puis nous redevons tristes une fois que nous nous te remémorons à nouveau. Tu rejaillis de tes cendres dans nos souvenirs, comme un phœnix. Et puis nous sourions à nouveau lorsque remontent à nos mémoires les souvenirs de tes miracles. Combien de supporters tu as empli de joie. Combien de cœur as-tu émerveillé […] Que Dieu ait ton âme Abdelmajid Dolmy», peut-on lire dans l’éditorial du journal arabophone. 

Le quotidien ne tart pas d’éloges à celui que l’on qualifiait de «Maallem» ou encore «maestro». Abdelmajid Dolmy y est tour à tour qualifié de «philosophe du football», de joueur «humble» et «réservé» qui a préféré le repli sur soi par rejet des lumières de la célébrité. «Il est resté un géant de par l’amour que lui porte le public. Le journal se rappelle ainsi d’une anecdote, lorsque la star avait été invitée à prendre la parole lors de la soirée d’inauguration, en 1989, de la chaîne 2M. Il s’était alors contenté d’esquisser un sourire, avant de remercier l’assistance et quitter le studio.

Celui qui s’apprêtait à accomplir le pèlerinage de la Mecque, avant que la grande faucheuse ne lui rende visite, a récemment refusé d’accorder une interview. Il se serait alors justifié ainsi : «Que voulez-vous que je dise ? Il suffit d’écouter ce que disent les gens sur moi». Abdelmajid Dolmy a toujours été admiré par le public rajaoui. Même quand il avait quitté les Verts pour rejoindre le club de la Centrale laitière. «Le public rajaoui ne lui en avait jamais voulu, bien au contraire. Il continuait de se déplacer au terrain Tessema pour le regarder jouer, jusqu’au jour où le destin à fini par arranger les choses, quand le Raja et le club de la Centrale laitière ont fusionné», peut-on encore lire sur l’éditorial d’Assabah.

Par Fayçal Ismaili
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