C’est lors d’un contrôle antidopage, en août 2015, lors du quart de finale de la Coupe du président de la république à Tunis, que jouait l’EST (Espérance sportive de Tunis) Contre Hammam-Lif que le gardien de but Sami Helal est tombé de haut, avec deux autres coéquipiers.
Interrogé sur son contrôle positif, le gardien lige de l’Espérance et des Aigles de Carthage reconnait avoir consommé régulièrement de la cocaïne. Son dossier est immédiatement transmis à la CAF et à la FIFA, alors que la fédération tunisienne lui inflige une suspension ferme de 2 ans (qui court jusqu’en septembre 2017).
Son cas sera aggravé par l’entrée en ligne de la brigade des stupéfiants de la police tunisienne qui a décidé de l’arrêter afin de le juger pour consommation de drogue. Mais à la dernière minute, le joueur a été aidé par ses coéquipiers à fuir vers le Maroc, et particulièrement à Marrakech où réside un ami à lui. Il sera jugé par contumace à deux ans de prison par la justice tunisienne après cette fuite.
Finalement, après un séjour de plus d’une année au Maroc, entre Casablanca et Marrakech, avec son ami et un dealer qui le fournissait régulièrement en cannabis, Sami a décidé de rentrer à Tunis pour tenter de reprendre sa carrière sportive, suite aux conseils insistants de son entourage familial et sportif.
Jeudi dernier, juste après son retour au bercail, il a été remis par la police des frontières à la justice tunisienne en exécution d’un mandat d’arrêt lancé contre lui depuis sa fuite. Il sera fixé la semaine prochaine sur son sort.
