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Droits de diffusion: la bataille fait rage entre la CAF et les autorités égyptiennes

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Kiosque360. Le marché des droits sportifs fait l’objet d’une lutte sans merci. Les droits de diffusion des compétitions africaines ont été accordés au groupe Lagardère Sports jusqu’en 2028. Les Égyptiens s’insurgent.
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Les droits de retransmission des compétitions africaines connaissent une bataille féroce. Selon le quotidien arabophone Assabah de ce mardi 14 mars, l’Autorité égyptienne de la concurrence a décidé de mettre flambage au vent. Elle accuse la Confédération africaine de football (CAF) d'avoir passé outre les règles de concurrence lors de la conclusion des accords d'exclusivité pour les droits télévisés des matches des compétitions africaines avec le groupe Lagardère.

L'Autorité égyptienne de la concurrence (ECA), affiliée au ministère égyptien de l'Industrie, reproche au puissant patron de l’instance africaine du football, Issa Hayatou, d'avoir «abusé de son contrôle du système de diffusion TV des compétitions africaines» lors des négociations conclues avec le groupe français en juin 2015. Un accord qui a permis à ce dernier de jouir de l'exclusivité des droits jusqu'en 2028 contre plus d'un milliard de dollars. La CAF aurait, affirme l'ECA, attribué les droits à Lagardère Sports «sans les proposer à d'autres entreprises intéressées dans un cadre garantissant une concurrence loyale.»

Dans une mise au point publiée le 12 mars, la CAF qui, pour rappel, commercialise les matches africains et décide à qui les accorder, sous quelles conditions et à quel prix, a dénoncé «la campagne médiatique» menée contre l’instance par l’ECA. Elle y explique que les autorités égyptiennes prennent cause pour une offre déposée en septembre 2016, soit quinze mois après la conclusion du contrat avec la société Lagardère Sports.

La CAF ajoute que non seulement l’offre égyptienne a été présentée tardivement, mais également que celle-ci «ne remplissait pas les conditions financières, techniques et autres, généralement requises». La communication de la CAF affirme que ladite offre portait sur «l’acquisition des droits marketing et médias qui n’ont jamais été à vendre». Et d’affirmer que pareil contrat «aurait à coup sûr violé ses propres statuts et son objet social.»

Par Omar Sara
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