Le début du XXIe siècle a sonné l'heure du changement dans les mentalités de ceux qu’on appelle «investisseurs du sport». Le début de l’ère des Galactiques avec Florentino Perez à la tête du Real Madrid a éveillé le sens des investisseurs qui ont vu le futur dans le football. Ils n’avaient pas tort.
Dans une interview accordée à sportmarketing.com, Nicolas Chavanat, co-auteur du livre «Marketing du football» qui vient de paraître, résume cette évolution : «Dans les années 60, les clubs payaient les équipementiers pour obtenir leurs tenues. Aujourd’hui, Adidas envisage d’investir 400 millions d'euros sur dix ans afin de prolonger son contrat d’équipementier du Real Madrid !»
Des sommes astronomiques circulent dans le monde du football d’aujourd’hui. La guerre entre les investisseurs et celle entre les sponsors pour figurer au premier plan se chiffrent en milliards. Le livre, qui est, selon son auteur, le résumé de belles histoires et de belles rencontres à travers une centaine d’interviews, peut être parcouru soit par thématique ou par club.
Outre les Galactiques, l’ouvrage aborde le modèle économique de plusieurs grandes écuries comme le PSG et ses investisseurs étrangers ou encore la Juventus et son attachement à ses valeurs.
Selon les auteurs du livre, les clubs sont conscients que la réussite sportive sur le terrain nécessite de générer de nouvelles recettes. Et que l’extra-sportif peut déteindre sur le financier. A titre d’exemple, après l’affaire de Knysna en 2010 (Afrique du Sud), l’équipe de France pouvait bien se passer de la récente affaire de Karim Benzema qui fait une mauvaise publicité pour les Bleus. Le livre décortique également ce genre de situations.
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Marketing dans le football, Nicolas Chavanat et Michel Desbordes, Edition Economica.