EST-WAC: retour à la case départ

La décison publiée aujourd'hui par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) dans l'affaire de la finale de Radès entre le Wydad de Casablanca et l'Espérance de Tunis, n'est que "partielle", motivée par un vice de forme.

En effet, l'instance basée à Lausanne n'a fait que renvoyer la balle à la Confédération africaine de football, dont le Comité Exécutif, qui avait pris la décision de faire rejouer ce match retour de Ligue de Champions, n'est pas légitime : "La Formation du TAS en charge de cette affaire a considéré que le Comité Exécutif de la CAF n’était pas compétent pour ordonner que la finale retour soit rejouée et a décidé d’annuler la décision attaquée". 

L'instance basée à Lausanne précise qu'il appartient désormais "aux organes compétents de la CAF de se pencher sur les incidents survenus dans le stade de Radès le 31 mai 2019, de prendre le cas échéant toute sanction disciplinaire adéquate, et en conséquence de décider si le match retour de la Ligue des Champions CAF 2018/19 doit être rejoué ou non".

Concrètement, il revient à la Comission de discipline de la Confédération africaine de football de trancher, en tenant compte des rapports de l'arbitre, de celui du commissaire du match, et des arguments qui seront défendus par les deux parties. En clair, une vraie procédure, comme cela aurait dû être fait dans les jours qui ont suivi la finale. Tout reste donc possible pour le Wydad.