L’étude menée par trois économistes italiens est formelle: les clubs, les sponsors, les diffuseurs ainsi que les associations nationales, régionales et internationales ont intérêt à combattre le racisme. Sinon, le produit football risque de perdre ce qui fait sa valeur: la performance. C’est ce que révèle sportnewsafrica ce mardi 21 septembre.
L’étude révèle, en effet, une variation significative du niveau de performance des Africains entre les matches à huis clos et ceux avec du public. Ces derniers "surperforment en l’absence de public" alors qu’aucune différence de rendement n’est notée pour les groupes témoins.
L’analyse des matches de Serie A, démontre que "la performance des joueurs africains est d’autant plus élevée à huis clos qu’avec du public où leurs équipes ont été la cible d’incidents racistes lors de la première partie de la saison", c’est-à-dire avant la suspension de la Serie A en mars 2020. "Ce qui corrobore, d'après eux, l'hypothèse selon laquelle le racisme joue un rôle important dans les différences de performances”
Ils en déduisent que ces formes de discrimination peuvent causer un préjudice économique à l’industrie du football. Ils expliquent: "Le football, comme d'autres sports, prospère grâce aux fans du monde entier qui cherchent à regarder et à imiter des joueurs extraordinaires qui performent au-delà de la normale. Lorsqu'une part importante de joueurs ne peut pas exprimer son plein potentiel, le "beau jeu" devient moins beau et moins attrayant."