On a déjà eu droit à trois Euros organisés en duo (Belgique-Pays Bas, Suisse-Autriche et Pologne-Ukraine). Mais pour le prochain Euro, l’UEFA innove (si ce n'est l'inverse) en décidant de le disséminer à travers 13 pays différents en signe de célébration du 60e anniversaire de la compétition.
Cette idée, qui revient à Michel Platini (2012), ancien président de l’UEFA, tombé de très haut alors qu’il tentait de gravir les marches menant vers la présidence de la FIFA, aura la particularité, en plus de l’absence d’un pays hôte, qu’aucun pays n’est qualifié d’office.
Si les 13 pays désignés (un stade par pays) n’auront pas à faire de gros investissements, à cause du nombre de matchs réduits qu'ils auront à accueillir, les supporters, eux, au contraire risquent de souffrir en suivant les pérégrinations de leur équipe dans des villes très éloignées les unes des autres : Munich (Allemagne), Bakou (Azerbaïdjan), Saint-Pétersbourg (Russie), Rome (Italie), Copenhague (Danemark), Bucarest (Roumanie), Amsterdam (Pays-Bas), Dublin (Irlande), Bilbao (Espagne), Budapest (Hongrie), Bruxelles (Belgique), Glasgow (Ecosse).
D'ores et déjà il est sûr que trois matchs (demi-finales et finales) sont prévus dans le mythique antre du football de Wembley à Londres. A moins que le Brexit n'en décide, d'ici 2020, autrement.