Mais où va le sport national ? C’est la question qui se pose avec insistance au moment où la crise de la pandémie du coronavirus a eu comme effet de complètement paralyser la pratique sportive dans le pays. Et face à la faiblesse des institutions sportives, des fédérations, mais aussi du ministère de tutelle, il serait sans doute judicieux de réfléchir à la création d’une instance pourvue de larges prérogatives, à l’instar d’un Conseil national du sport ou d’un Haut conseil du sport, estime le journal Al Massae, du weekend des 20 et 21 juin.
La crise du coronavirus a eu le mérite de mettre à nu les fragilités du sport national. Une situation qui devrait nous alerter et nous conduire à la création d’un Conseil national du sport où se côtoieraient spécialistes, journalistes, sportifs de haut niveau et instituts de recherche, estiment nos confrères arabophones. Un organisme qui devrait se réunir régulièrement pour émettre des propositions concrètes afin de sortir le sport national de sa léthargie.
Il ne faut pas attendre tous les cinq ans pour qu’une telle instance soit réunie, sinon elle perdrait de son efficacité, ajoute Al Massae, pour qui il faut en revenir à l’esprit des Assises nationales du sport qui ont eu lieu en 2008 et durant lesquelles une lettre du roi Mohammed VI avait tracé la voie pour le futur du sport au Maroc. Force est de constater que plus d’une dizaine d’années plus tard, rien de nouveau n’a été concrétisé.